Poitiers Dès l’entrée, le public est entraîné dans une espèce tourbillon de mots... Valentine se prend pour Ute Lemperer mâtinée de Juliette Gréco. Anémie se mue en Castafiore peinturlurée, décorée façon bavaroise. La superbe musique de J. Y. Frot pousse le mot dans ses derniers retranchements. La mise en scène de Régine Achille-Fould fait mouche. Voilà un spectacle conçu dans la passion qui se savoure comme un cocktail bien dosé et fort musclé ! Callimaque -LA NOUVELLE REPUBLIQUE Mardi 22 février 1994
Paris L’époustouflant "Ami Karl" Si vous voulez rire sans avoir honte, dépêchez-vous et allez aujourd’hui sur le bateau-tbéâtre "La Balle au bond", face au 3, quai Malaquais. Là, cap sur le surréalisme. Epoustouflant. Je ne vous en dis pas plus ... LE QUOTIDIEN DE PARIS Mercredi 16 mars 1994
Rochefort Bien enchaînée, cette suite de sketches a le merveilleux pouvoir de susciter le rire. Souvent parodique, elle fait largement appel à la technique séculaire des grands clowns musicaux. Les trois personnages y enchaînent une suite de gags ou l’absurde devient cocasse, où les mots se succèdent et s’entrechoquent en divagations extravagantes, ou même la musique, par ailleurs remarquable, se perd en contretemps dans un tourbillon de répliques qui laissent le spectateur hilare et pantelant. SUD-OUEST Mardi 27 septembre 1994
Bressuire Tout ici est prétexte à la dérision. C’est drôle, parfois incisif. Visiblement les trois comédiens prennent autant de plaisirs qu’ils en donnent au public, vite entré dans ce jeu. LE COURRIER DE L’OUEST Mardi 4 octobre 1994
Poitiers Humour « à la sauce » Raymond Devos, situations propres au cabaret, « chansons », cette pièce a su séduire, dès les premières notes, dès les premiers mots. CENTRE PRESSE Jeudi 19 janvier 1995
Bordeaux C’est un hommage revu, corrigé et féminisé qu’ont souhaité rendre Jean-Yves Frot, Mahé Frot et Catherine van Hecke au chansonnier Karl Valentin. La Boîte à jouer en a conservé l’aspect "cabaret" : le spectacle se passe sur la scène de la salle de restaurant. Le trio a choisi une voie que n’aurait sûrement pas renié "l’ami Karl" : celle du nonsense d’un spectacle qui se détraque au fur et à mesure qu’il se déroule. Le spectacle trouve son rythme, au piano de Jean-Yves Frot (compositeur de la musique remarquable du spectacle). Et les chansons désopilantes finissent d’enlever l’adhésion du public, entre Valentine en Piaf déchirée et Anémie en soubrette bavaroise. Valérie de Saint-Do, SUD-OUEST, 26 avril 1995