La presse en a dit

Extraits...

"... Une chose remarquable : Seuls trois acteurs remplissent les rôles des nombreux témoins, donnant lieu à une performance de très haute volée. " Assia Rabinowitz, Le Figaro étudiant (18 mars 2003)

"... Régine Achille-Fould réussit à échafauder à partir de ces ruminations intérieures un douloureux suspense. L’interprétation, en particulier celle de Jeanne-Marie Garcia qui se glisse avec discrétion dans la peau de toutes les femmes de l’accusé, est d’une belle tenue. " Joshka Schidlow, Télérama (29 mars au 4 avril 2003)

"... La pièce laisse en suspens toute possibilité de jugement, comme si la réalité demeurait hors d’atteinte pour la justice et la moralité. Reste au spectateur à se décider sans preuve ou à accepter de renoncer aux solutions faciles… " Catherine Robert, Theatre Online, (3 avril 2003)

"... Drôle de bonhomme que ce Schaad qui nie sans trop y croire. Est-il coupable pour autant ? La pièce ne tranche pas, mais donne à réfléchir sur le poids de cette culpabilité que nous portons tous en nous, c’est-à-dire, soyons clair, sur le péché originel.(…) Du théâtre légèrement distancé avec d’excellents professionnels. " Jean-Luc Jeener, Figaroscope (2 au 8 avril 2003)

"... Le réel est ici non pas dans la vie, mais dans la tête des uns et des autres, que chacun perçoit à sa manière. Il n’est plus qu’une succession d’informations. La vérité se fait étrange expérience parcellaire et sinueuse. La mise en scène fait sobrement état de ces enchevêtrements entre fantasme et réalité, passé et présent, tirant parti des quelques pointes d’humour. " Agnès Santi, La Terrasse, (avril 2003)

"... Le travail de Régine Achille-Fould, subtil, feutré, rend parfaitement l’athmosphère de la pièce où les tentatives d’explication du drame relèvent de l’incertain, d’éléments que personne ne maîtrise, où le suspens quasi-policier se dilue dans les vertiges de l’insondable des êtres et de l’approximation de la véracité des choses." Jean-Claude Rongeras, France2 Télétexte, (14 mars 2003)

"Voix basse contre voix haute, timbre doux contre timbre fiévreux, Simon Bakhouche et Stephan Wojtowicz forment un duo complémentaire où le premier défie par son calme énigmatique et tendre le système policier et le second est un chasseur plus dangereux et incontrôlé que le gibier. Les autres interprètes, Jeanne-Marie Garcia, Marie-Do Fréval et Yves Arnault, jouent tous plusieurs rôles, telles des apparitions venues d’une histoire réelle pour s’incruster dans un étrange dialogue abstrait du secret et de l’imaginaire. Régine Achille-Fould a composé quelque chose de dostoïevskien et de fascinant, plus près du bruit des âmes que des cris de la vie sociale." Gilles Costaz, L’Avant-Scène Théâtre n°1136, (15 mai 2003)

"In Blaubart tritt Frisch als Erzähler ganz aus dem Text zurück. Das Ergebnis wirkt fast wie ein Theaterstück. Es ist deshalb kein Wunder, […] dass die französische Regisseurin Régine Achille-Fould Max Frischs Erzählung für das Theater adaptiert hat, eine Adaptation, die im Frühjahr 2003 einen Monat lang auf einer Pariser Bühne gespielt worden ist. Der Erfolg von Frischs Blaubart ist nicht unbegründet : Mit diesem scheinbar einfachen Text ist es dem Schweizer Schriftsteller gelungen, die Welt einer Figur zwischen Realität und Wahn unmittelbar darzustellen und den Leser somit zu verunsichern. Ein „Meisterstück“ (Martin Walser)." Céline Letawe / „Junge Literaturkritik“ / ARTE & Rezensionsforum literaturkritik.de. (8 juin 2005)